Categoria: Destaques Teatro

Dilúvio, ESTREIA a 5 de Abril

Noé,
Serão vocês sempre como Píramo e Tisbe, entre muros erguidos, só para se apaixonaram através das fendas e se matarem no fim?
Olha em volta. 
A Liberdade foi presa por ser uma palavra de acentuação grave.
É necessário fazer um reset.
R-E-S-E-T.
R-E-S-I-S-T-I-R.
Re-existir!
Pega na van e faz-te à estrada, que isto por cá vai tudo na enxurrada.
Quantas vezes? Quantos resets?
Pode ser que voltemos ao mesmo… mas mais devagar…
 
O espectáculo Dilúvio estará em cena nos dias 5 e 6 de Abril, às 21:30 e 7 de Abril, às 18:00, no Auditório Municipal de Gondomar.
 
FICHA TÉCNICA 
DILÚVIO 
A partir de Ilha Flutuante e Noé de Ricardo Neves-Neves

Criação de Diogo Freitas 
Assistência à criação Filipe Gouveia 
Interpretação Ana Pessoa e Sara Neves
Músico Paulo Pires 
Desenho de Luz Pedro Abreu 
Figurinos Joana Africano 
Acompanhamento Fotográfico Patrícia Ferreira e Joana Sousa
Produção in skené – Companhia de Teatro

La Ronde, com encenação de Alexis Henon (4 a 7 de Abril, às 21:30)

4 a 7 de Abril às 21:30 no Auditório Municipal de Gondomar

25 a 28 de Abril no Théâtre Le Rex, Feyzin, Lyon.

Bilhetes à venda no Auditório Municipal de Gondomar || Reservas: inskene@gmail.com

La Ronde, a partir do texto original de Arthur Schnitzler

Tradução: Sofia Araújo

Encenação: Alexis Henon

Actores: Ana Catarina Vigário, Carlos Vieira, Nuno Nolasco e Sarah J. M’rad

Produção: In skené – Companhia de Teatro

Fotografia: Joana Sousa

Cartaz: Tiago Moreira

Vídeo: Ricardo Pita

Apoios: Câmara Municipal de Gondomar, Ville de Feyzin, Consultado Geral de Portugal em Lyon, Instituto de Literatura Comparada da UP, Universidade do Porto, Era uma vez em Paris

 

 

 

Nota do Encenador

Si l’histoire de la création d’un spectacle est toujours singulière, que dire de celle de notre Ronde…
Ce projet est né d’une rencontre, celle d’une compagnie de Théâtre, In Skené, et d’un acteur, Carlos Vieira.
Ensemble, ils ont nourri l’ambition d’une résidence artistique, d’un creuset culturel.
Pour se faire, ils ont réuni une équipe d’acteurs et un metteur en scène dans un théâtre, l’auditorium de Gondomar.

Ce groupe est aujourd’hui composé de cinq personnes qui ne se connaissaient pas il y a encore quelques semaines et pour cause : cette résidence cultive les différences !
Différence générationnelle, notre groupe étant composé de femmes et d’hommes de 21 à 47 ans.
Différence de processus de travail, certains mettant leur art au service la scène tandis que d’autres l’offrent plus généralement au regard attentif des caméras. Différence de langue et de culture, l’équipe étant composée de trois Portugais et de deux Français…

Comment travailler ensemble ? Comment produire un spectacle qui est amené à rencontrer des publics tout aussi différents que les individus qui travaillent à ce pari fou et ce, à travers deux pays que sont le Portugal et la France ?
Les questions que pose une telle résidence sont nombreuses et si, aujourd’hui, nous n’avons pas encore toutes les réponses, le chemin que nous suivons ensemble est passionnant et c’est ce chemin que nous vous proposons de partager avec nous.

Et quel chemin !
Alors que notre métier nous invite traditionnellement à cultiver nos différences et nos singularités, ce projet nous à imposé une toute autre voie : qu’est-ce qui nous rassemble, qu’est-ce qui nous ressemble ?
Aujourd’hui une chose est certaine : quelles que soient les choses qui nous séparent, celles qui nous rassemblent sont encore plus fondamentales.
Quelles que soient nos différences, ce qui fait de nous des femmes et des hommes est universel… organique !

Aussi, l’oeuvre que nous avons décidé de monter est, elle aussi, universelle !
La Ronde de Arthur Schnitzler met en scène des couples. Le spectateur assiste à la rencontre, aux préliminaires, au jeu de séduction et/ou de pouvoir, et à la fin du tête-à-tête entre les personnages.

Notre Ronde est une valse à sept temps composée de sept rencontres pour cinq personnages : La jeune fille, le jeune artiste, l’épouse, le mari, la comédienne et le producteur.
Si ce n’est notre jeune artiste qui les cumule, les autres vont rencontrer chacun deux individus ; deux rencontres, deux expériences, deux éclairages…

Chaque rencontre est unique et à ce titre nous avons travaillé à leur offrir une théâtralité, un traitement, un genre, tout aussi singuliers.
Si certains tableaux flirtent avec le grotesque ou le pathétique, d’autres puisent leur inspiration dans le cinéma naturaliste.
Les rencontrent qui se succèdent nous transportent ainsi d’une rue déserte la nuit avec ses porches au loft d’un jeune artiste, d’une chambre à coucher parentale à une boîte de nuit, d’une chambre d’hôtel à une autre…

Si certains des protagonistes parlent la même langue, ce n’est pas toujours le cas. Ainsi certaines scènes font entendre du portugais, du français et d’autres, de l’anglais…
Il y les mots et ce qu’il y a dessous… C’est ce qu’il y a dessous qui se joue !
D’où qu’ils soient, tous les bébés ont faim, besoin de dormir, d’affection et leurs pleurs, comme leurs rires, sont universels !

C’est cela que tente de mettre en lumière notre spectacle : quel que soit notre langue, notre culture, notre âge, notre classe sociale ou notre sexe… la rencontre de l’autre est toujours une aventure : une aventure humaine qui se déroule sur notre scène et qui s’offre aux spectateurs comme un miroir.
Dans cette pièce, Arthur Schnitzler dépeint sa société et y présente des personnages issu de toutes les couches sociales. À son époque, cette pièce a fait scandale car elle était le miroir de ses contemporains…
Notre ronde, elle, se déroule aujourd’hui dans les rues de Porto.

En fait, nous aurions pu appeler cette valse à sept temps :
La Ronde ou La comédie humaine.

Alexis Henon